mercredi 4 mars 2009

Cher docteur Ibn al Bigleux...


Cher docteur Ibn al Bigleux (soupesés par dix mille vierges soient tes testicules),
voici ce qui m’amène : pour te remercier de tes précieux conseils (oints soient-ils), j’ai composé un petit slam en ton honneur. C’est un slam que j’ai intitulé avec humour (spirituelles demeurent mes saillies) :

LES VERSETS SLAMIQUES


Yoh ! Yoh !
Quand c’est qu’on est dans le sombre,
Malgré qu’on est en nombre,
Qui c’est qui nous enlève le blues ?
C’est le Docteur al Djouz !

Quand c’est qu’on est dans la nuit
A cause que des infidèles nous ennuient,
Qui c’est qu’a pas la loose ?
C’est le docteur al Djouz !

Quand c’est qu’on est dans le brouillard,
Malgré qu’on soit pas des trouillards,
Avec qui qu’on est plus riche qu’avec du flouze ?
C’est avec le docteur al Djouz !

Si que t’es égaré à force d’être perdu,
Que tu cherches la carte routière qui mène aux nues,
Confie-toi au docteur al Djouz,
Ses paroles de miel, c’est pas de la bouse !


Bachir-Nicolas al Ouri el Rousseau, étudiant en 19ème année de Théologie, université de Sarcelles 2.


Cher Bachir-Nicolas al Ouri el Rousseau (étincelant soit le fibrome de ta sainte mère),
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’un Bachir-Nicolas al Ouri el Rousseau qui m’aime tant
que j’écris ton nom sur les murs de la mosquée : lassitude !
Ô combien de docteurs, combien de mollahs,
Qui répondirent joyeux à des missives lointaines
(ô facteur, suspends ton vélo), et que ça a rendu bien vieux à la chandelle !
Vois-tu, cher Bachir-Nicolas al Ouri el Rousseau,
Je suis le docteur à la patience abolie,
et je constate qu’on n’est pas sérieux quand on est un étudiant de 19è année de théologie
et alors il pleure dans mon cœur !
Aussi, cher Bachir-Nicolas al Ouri el Rousseau, c’est à mon tour de te poser une question : pourquoi ne te convertirais-tu pas à une autre religion (accueillante soit-elle pour tes exubérances) ? Je connais bien Rabbi Djouzeisteinmanberg et l’évêque Dubreuil : je suis certain que tu t’entendrais bien avec ces deux-là, nous jouons souvent à la coinchée ensemble, et ils ont une conversation similaire à la tienne… Je peux également te fournir l’adresse d’un bouddhiste (le lama Laurent) dont le mysticisme t’épatera : il se pose au moins autant de questions que toi…
Mais hélas, je crois bien que même si tu te convertissais, rien n’y ferait : tu m’écrirais de nouveau (oh ! si, je le sens ) !

Docteur Yahassoud Al Djouz Ibn al Bigleux,
Directeur de conscience près la Cour de Récréation.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel poete ! Surtout le passage je cite "Confie-toi au docteur al Djouz,
Ses paroles de miel, c’est pas de la bouse",
épatant !

DJOOOZ

Anonyme a dit…

Oui, pas facile les rimes en "ouse".

Dans la version non-censurée des versets slamiques, il y a aussi une rime avec "partouze", mais le Prophète (bénies soient ses soirées privées avec des hôtesses libanaises) a préféré ne pas la reproduire.

Nico

Anonyme a dit…

l'évèque Dubreuil de l'église Noëlienne je précise : http://bastring.org/pagetextes.htm