
Gérard de Péan, conquis par l'intégrité du Bigleux (rappelons que notre reportage sur le réveillon au Sénat nous a ouvert les portes du prix Pulitzer alors que nous n'avions rien demandé), a tenu à nous céder un extrait de sa dernière facétie, laquelle a suscité l'ire du bon Nanard Kouchner. Que cet aimable confrère en soit ici remercié.
-Rhââ ! soupira Priscilla la teutonne en mordant à pleines dents les draps de soie dans lesquels elle s'abandonnait, votre Altesse Sérénissime semble éprouver quelque difficulté à me besogner...
-C'est que, vois-tu, petite interne idéaliste, bredouilla ze Lone Doctor, j'ai tant humé les remugles des faméliques à pustules que je peine désormais à atteindre l'extase dans les bras des petites sagouines qui se parfument la vulve au shalimar !
Lassé de soupeser les lourds appats de la jeune infirmière qui se donnait à lui dans l'espoir d'un futur secrétariat d'état, ze Lone Doctor sauta sur ses deux pieds et alla entrouvrir le rideau de la tente que l'Emir avait mis à sa disposition afin qu'il pût vérifier le dévouement humanitaire de ses recrues... Son oeil glissa le long des dunes brûlantes et parvint à envisager la longue caravane des chameliers qui, dans l'horizon, emportait ses valises en direction de la Suisse.
Subitement ragaillardi, ze Lone Doctor inspira à pleins poumons et se prit à contempler la croupe de la petite interne, qui languissait sous la moustiquaire :
-Allons ! Bon d'là, j'm'en vas quand même t'embourber l'oignon pour fêter la paie, déclara-t-il sans se départir de sa grande rigueur morale.
Gérard de Péan, Son altesse Sérénissime Ze Lone Doctor,
Filles et flouze pour ze Lone Doctor !
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