Cher docteur Ibn al Bigleux (embaumés de benjoin soient tes cocasses testicules),
j’aimerais beaucoup lancer une fatwa contre mon voisin musicien (un dénommé Patrick Dubreuil, desséché soit son inutile prépuce) qui me perturbe dans mon apprentissage des Textes Sacrés (scintillantes soient les encres d’imprimerie qui permirent de les coucher sur le papier), alors même que l’examen de 19è année approche. En effet, j’ai beau protester en me frappant les orteils contre la nuque et en tournant sur moi-même en disant « ça souffi comme ça » (je suis un fin adepte du soufisme), ce chauve infidèle (bénis soient les follicules qui l’abandonnèrent à son triste sort) ne fait rien qu’à souffler dans son trombone, m’empêchant ainsi d’étudier comme il se doit la virgule du 1er vers du 356è verset !
Or, cher docteur Ibn al Bigleux (sanctifiés soient les pois chiches qui égaient ton couscous), je bute sur une question bêtement administrative : comment doit-on rédiger une fatwa pour qu’elle présente les caractères juridiques permettant de l’imposer à l’ensemble de la communauté des croyants (pommadées soient leurs hémorroïdes) ?
Requête de Benoît-Laurent de Saint-Anne al Kyrie Eleison, étudiant en 19ème année de Théologie, université de Clichy IV.
Cher Benoît-Laurent de Saint-Anne al Kyrie Eleison (émerveillé soit ton anus),
c’est une très bonne question que tu poses là. Sois bien persuadé que l’ensemble de la Communauté des Croyants (enthousiaste soit son taux d’albumine), compatit à ta souffrance. Ta question (ailée soit-elle), me permet donc à la fois de t’éclairer et de fournir une aide précieuse à tous nos Frères en Religion qui seraient amenés, un jour ou l’autre, à lancer une fatwa.
En effet, il existe un formulaire de fatwa, que je reproduis ci-dessous.
Je te souhaite, cher Benoît-Laurent de Saint-Anne al Kyrie Eleison, une bonne chance pour ton examen de 19è année (et, si je me puis me permettre un petit conseil : étudie, certes, la virgule mais n’en oublie pas le point, qui est l’un des fondements du Texte).
j’aimerais beaucoup lancer une fatwa contre mon voisin musicien (un dénommé Patrick Dubreuil, desséché soit son inutile prépuce) qui me perturbe dans mon apprentissage des Textes Sacrés (scintillantes soient les encres d’imprimerie qui permirent de les coucher sur le papier), alors même que l’examen de 19è année approche. En effet, j’ai beau protester en me frappant les orteils contre la nuque et en tournant sur moi-même en disant « ça souffi comme ça » (je suis un fin adepte du soufisme), ce chauve infidèle (bénis soient les follicules qui l’abandonnèrent à son triste sort) ne fait rien qu’à souffler dans son trombone, m’empêchant ainsi d’étudier comme il se doit la virgule du 1er vers du 356è verset !
Or, cher docteur Ibn al Bigleux (sanctifiés soient les pois chiches qui égaient ton couscous), je bute sur une question bêtement administrative : comment doit-on rédiger une fatwa pour qu’elle présente les caractères juridiques permettant de l’imposer à l’ensemble de la communauté des croyants (pommadées soient leurs hémorroïdes) ?
Requête de Benoît-Laurent de Saint-Anne al Kyrie Eleison, étudiant en 19ème année de Théologie, université de Clichy IV.
Cher Benoît-Laurent de Saint-Anne al Kyrie Eleison (émerveillé soit ton anus),
c’est une très bonne question que tu poses là. Sois bien persuadé que l’ensemble de la Communauté des Croyants (enthousiaste soit son taux d’albumine), compatit à ta souffrance. Ta question (ailée soit-elle), me permet donc à la fois de t’éclairer et de fournir une aide précieuse à tous nos Frères en Religion qui seraient amenés, un jour ou l’autre, à lancer une fatwa.
En effet, il existe un formulaire de fatwa, que je reproduis ci-dessous.
Je te souhaite, cher Benoît-Laurent de Saint-Anne al Kyrie Eleison, une bonne chance pour ton examen de 19è année (et, si je me puis me permettre un petit conseil : étudie, certes, la virgule mais n’en oublie pas le point, qui est l’un des fondements du Texte).
Docteur Yahassoud Al Djouz Ibn al Bigleux,
Directeur de conscience près la Cour de Récréation.
Fatwa-type juridiquement universelle :
Moi XXX, humilié/ulcéré/atteint dans mon honneur par le perfide/homosexuel/chien/eunuque/tas de saindoux XXX ai décidé, au vu des versets XX, XX et XX, du Très Saint Livre, de lancer une fatwa pour une durée de X jours/mois/années renouvelable/à effet immédiat (barrer la mention inutile), au motif que la vermine susdite s’est montrée coupable de sodomie simple/sodomie malgré présence d’harissa dans le fondement receveur (circonstance aggravante)/ rasage de barbe/ oubli d’ablution/ curage de nez pendant le sermon/ autre (précisez : )
J'autorise donc la communauté des croyants à châtier la hyène citée par les moyens suivants : bastonnade/ lapidation/ décapitation simple/ décapitation sous les quolibets des enfants/ obligation de garder les enfants des membres de la communauté (barrer les mentions inutiles).
Velouté soit le chemin !
Signature :
2 commentaires:
Bien sur,une fatwa c'est comme le couscous,ça se prépare,ça se déguste,faut éviter les grumeaux tout durs et la semoule,c'est toujours la même
DJOOOZ
Hé les islamistes normands ! Vous fréquentez pas un peu trop le Alawak Bar ?
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