
Allez zou, voici le dernier opus de l'interviouve de notre exorciste local. Opus qui, pour être un chouia décousu, n'en demeure pas moins effrayant. Adoncques : tremblez, pauvres mortels !
L'interviouve de M. Serge, part tri.
Rodo : Est-ce que vous ressentez une angoisse par rapport à l'an 2000, avec la fin du millénaire ?
M. Serge : Ah ! Oui, moi je ressens des choses pas bonnes depuis longtemps. Une guerre civile. Partout dans le monde. Mais je souhaite qu'il n'y en ait pas ! Je fais aussi beaucoup de voyages astraux. D'ailleurs, je guéris surtout les gens par le ciel, pas tellement par la prière. Beaucoup avec les anges ! Mais ça m'intéresse aussi d'entrer dans des maisons hantées, qu'il y ait des fantômes...
Rodo : Est-ce qu'il y a des maisons hantées dans la région ?
M. Serge : En dessous ! Dans ma cave, là, y a plein de fantômes ! Avant, c'était une abbaye, ici. Tenue par des soeurs. Et on a retrouvé des bébés morts dans les caves ! Et un samedi soir, avec une copine, on a décidé d'aller voir ce qui se passait dans la cave. Mais maintenant tout est bouché : on peut pas aller loin. On a mis trois chaises, des bougies, de l'encens et on est remontés boire un coup. On avait un petit magnétophone. Et vers une heure du matin, on a tous vu une petite fille ! Elle voulait jouer au ballon avec ma copine.
Rodo : C'était un fantôme ?
M. Serge : Oui. Après, on a vu un monsieur avec une cape noire... et il y avait du rouge. J'aime pas tellement le rouge : c'est la couleur du sang, la couleur du diable. Alors j'ai dit : « Je suis protégé de tout façon : vous n'avez pas à avoir peur avec moi ! » Mais j'ai été embêté longtemps après : il venait m'embêter pour que je travaille avec lui... Alors bon ! On avait laissé le petit magnéto, on remonte boire une bière, et on redescend un quart d'heure après. Sur le magnéto, on entend des voix, des bruits... comme des portes qui se ferment. Mais y avait pas de portes, c'était pas possible ! On reprend le magnéto, on va se coucher, mais le lendemain, quand ma copine a voulu écouter le magnéto, tout avait été effacé ! Y avait plus rien sur la cassette : on était un peu déçus.
Rodo : Vous m'avez dit que vous aviez un ange-gardien, tout à l'heure ?
M. Serge : Oui, j'ai un ange. Et j'en suis tombé amoureux. Et j'ai été le chercher au cimetière !
Rodo : Vous êtes allé chercher votre ange au cimetière ?
M. Serge : Oui, je vais loin moi ! Je suis arrivé sur sa tombe, et j'ai salué bien sûr... j'ai été repoussé méchamment ! Mais je suis revenu parce que j'ai pas peur. J'ai fermé les yeux et je l'ai fait sortir : elle est sortie les yeux ouverts de sa tombe. Je lui ai dit : « je suis allé t'acheter des fleurs » Parce qu'elle n'avait plus de fleurs sur sa tombe. Quand je suis revenu, huit jours après, elle avait jeté les fleurs ! Je les ai récupérées et j'ai mis des cailloux dessus !
J'ai dit : « Tu bougeras pas mes fleurs ! » Mais quinze jours après, les fleurs étaient jetées et les cailloux aussi ! Alors j'ai racheté des fleurs et j'ai dit : « Maintenant, j't'en achète plus si tu les jettes ! » parce qu'il faut pas se laisser faire, non plus !
Rodo : Mais c'était une dame, votre ange ?
M. Serge : C'est une jeune fille.
Rodo : Pourtant, on dit que les anges n'ont pas de sexe...
M. Serge : Si ! Si ! Ça c'est faux ça ! Bon, je leur demande pas de se déshabiller non plus, bien sûr, mais on voit si on a affaire à un garçon ou à une fille...
ZI ENDE !
1 commentaire:
Hé, le bigleux, ça peut pas être "ze end", hein !
Fais tourner tes méninges et balance la suite dès que possible steu plait
Jean
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