
On a marché dans le jardin des Bronski
(ou Cronski ? J'ai comme un doute)
Bien qu’on me l’ait donnée pour authentique, je ne pourrais pas jurer qu’elle le soit (ou alors sur la tête de Claude Sarraute, si vous y tenez vraiment).
L’année 1999 vit célébrer les trente ans du fameux grand pas pour l’humanité, qu’Armstrong a effectué en juillet 1969. Mais parmi le flot de documents que je me suis abstenu de regarder à l'époque, parce qu’on donnait un Max Pecas sur l’autre chaîne, j’aimerais savoir si celui-ci a été diffusé : on y entend, parait-il, Armstrong, le souffle court à l’intérieur de son scaphandre, souhaiter une bonne soirée à un énigmatique monsieur Bronski (ou Cranoski ? Zut, c'est agaçant). Salutation curieuse pour le moins, et qui tombe quelque peu à plat au milieu des couillonnades de rigueur inhérentes à ce type de circonstances, mais qui devient très compréhensible une fois enregistrée l’explication suivante : alors qu’il était enfant, comme tous les teen-agers ricains, Armstrong adorait jouer à la balle. Au base-ball, notamment.
Or, un soir qu’il s’adonnait à son sport préféré au lieu de réviser ses maths comme Bill Gates à son âge, le futur faiseur de grand pas pour l’humanité en fit de plus petits, certes, mais qui se révélaient indispensables s’il désirait récupérer sa balle. Balle qu’il venait de loger chez ses voisins, les Bronski (Ou Gneuski ? Non, y m'semble pas. Rahh ! ) Il fit donc le mur et alla ramasser son jouet.
Et, là, shocking : quel ne fut pas son étonnement, lorsqu’il perçut le flot d’injures que lesdits Bronski s’envoyaient à la gueule (en même temps que des assiettes aussi, certainement, l’histoire ne précise pas, mais rien ne vous empêche d’enjoliver) : notre héros assistait à une superbe scène de ménage, en direct et dans la plus pure tradition des meilleures comédies italiennes.
Entre autres joyeusetés, madame Bronski (ou Lewandowski ? Un nom à la gomme dans ce genre là, en tout cas !) semblait quelque peu rétive à sacrifier à certains rituels du devoir conjugal. Réticence qu’elle précisa ainsi au détour d’un éclat de voix : « je te ferai une pipe le jour où le fils Armstrong marchera sur la lune ! ».
Adoncques, le jeune garçon ainsi incriminé rentra chez lui avec, rivé à la mémoire, une culpabilité terrible : il serait donc pour responsable du tabagisme de son voisin ? jusqu’à ce qu’il comprenne que ça n’avait rien à voir.
Suffisamment rivée, en tout cas, pour qu’il s’en souvienne quelques années plus tard, au moment où l’humanité tout entière l’écoutait raconter la terre vue du dessus (ou du dessous, allez savoir après tout) !
Et alors là, je sais pas vous, mais après ça, les moteurs atomiques, la face cachée de la lune et les astronautes qui font caca la tête à l’envers dans leurs toilettes sidérales, hein, moi, ça me laisse un tantinet froid (quoique non, en ce qui concerne ce dernier point, je fais quand même une exception).
Bien qu’on me l’ait donnée pour authentique, je ne pourrais pas jurer qu’elle le soit (ou alors sur la tête de Claude Sarraute, si vous y tenez vraiment).
L’année 1999 vit célébrer les trente ans du fameux grand pas pour l’humanité, qu’Armstrong a effectué en juillet 1969. Mais parmi le flot de documents que je me suis abstenu de regarder à l'époque, parce qu’on donnait un Max Pecas sur l’autre chaîne, j’aimerais savoir si celui-ci a été diffusé : on y entend, parait-il, Armstrong, le souffle court à l’intérieur de son scaphandre, souhaiter une bonne soirée à un énigmatique monsieur Bronski (ou Cranoski ? Zut, c'est agaçant). Salutation curieuse pour le moins, et qui tombe quelque peu à plat au milieu des couillonnades de rigueur inhérentes à ce type de circonstances, mais qui devient très compréhensible une fois enregistrée l’explication suivante : alors qu’il était enfant, comme tous les teen-agers ricains, Armstrong adorait jouer à la balle. Au base-ball, notamment.
Or, un soir qu’il s’adonnait à son sport préféré au lieu de réviser ses maths comme Bill Gates à son âge, le futur faiseur de grand pas pour l’humanité en fit de plus petits, certes, mais qui se révélaient indispensables s’il désirait récupérer sa balle. Balle qu’il venait de loger chez ses voisins, les Bronski (Ou Gneuski ? Non, y m'semble pas. Rahh ! ) Il fit donc le mur et alla ramasser son jouet.
Et, là, shocking : quel ne fut pas son étonnement, lorsqu’il perçut le flot d’injures que lesdits Bronski s’envoyaient à la gueule (en même temps que des assiettes aussi, certainement, l’histoire ne précise pas, mais rien ne vous empêche d’enjoliver) : notre héros assistait à une superbe scène de ménage, en direct et dans la plus pure tradition des meilleures comédies italiennes.
Entre autres joyeusetés, madame Bronski (ou Lewandowski ? Un nom à la gomme dans ce genre là, en tout cas !) semblait quelque peu rétive à sacrifier à certains rituels du devoir conjugal. Réticence qu’elle précisa ainsi au détour d’un éclat de voix : « je te ferai une pipe le jour où le fils Armstrong marchera sur la lune ! ».
Adoncques, le jeune garçon ainsi incriminé rentra chez lui avec, rivé à la mémoire, une culpabilité terrible : il serait donc pour responsable du tabagisme de son voisin ? jusqu’à ce qu’il comprenne que ça n’avait rien à voir.
Suffisamment rivée, en tout cas, pour qu’il s’en souvienne quelques années plus tard, au moment où l’humanité tout entière l’écoutait raconter la terre vue du dessus (ou du dessous, allez savoir après tout) !
Et alors là, je sais pas vous, mais après ça, les moteurs atomiques, la face cachée de la lune et les astronautes qui font caca la tête à l’envers dans leurs toilettes sidérales, hein, moi, ça me laisse un tantinet froid (quoique non, en ce qui concerne ce dernier point, je fais quand même une exception).
Epilogue de cette belle histoire : je viens d'apprendre que c'était une pure légende. J'irais pas jusqu'à vous dire que ça me fait autant de peine que pour le coup du Père Noèl (passque ça, je m'en suis jamais vraiment remis), mais quand même, ça m'a coupé les pattes, je vous prie de le croire.
4 commentaires:
Il est sympa et original ( pas autant que le notre !) ce blog ! si t' es pas de (extrême) droite avec un bandeau sur ton oeil bigleux , tu peux venir nous lire . C'est pas qu'on refuse les fachos , mais on leur fait de la peine , sur notre blog moqueur.
@ r.g.
huhu, je crois qur notre ami rodo, pour le connaître un peu, va répondre à ton post !
extrème droite... je me marre... plutôt extrèmement adroit je dirais
balance l'url de ton blog mon pote, qu'on aille zieuter
Jean
certes, il fallait juste cliquer sur ton pseudo, r.g., pour atteindre ton blog
ça m'a pris deux minutes pour capter
Jean
Un roro égal à lui-même,
c'est intellectello-déliro-parodico-social !!
DJOOOZ
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